Jeanne d'Arc a l'opéra et au théâtre

Par Jenny-Jinya Hefczyc

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La pièce "Sainte Jeanne" fût jouée en 1992 au théâtre de Berlin. Dans cette version de la pièce, Sainte Jeanne fut émancipée de façon brutale. Cette interprétation fut bien reçue par les intellectuels du 20ème siècle mais par contre fut violemment critiquée par les conservateurs. 


La légende de Jeanne est une longue histoire, presque écrite comme une épopée héroïque, ce qui était insuffisant pour la plupart des poètes. Ils étaient transcendés par le fait que l'héroïne était vierge et séloignaient de la vérité historique à propos de son histoire personnelle.

 

L'histoire de la bonne d'Orléans à inspiré une armée d'auteurs durant de long siècles. Plus de 10 000 livres et travaux scientifiques dans lequel Jeanne joue le rôle principal sont référencés à ce jour. Bien sûr, de bons dramaturges ont aussi essayé d'apporter la vie et la mort de cette inhabituelle femme sur le devant : les plus importants furent William Shakespeare, Bernard Shaw, Friedrich Schiller, Bertold Brecht et Jean Anouilh. Cependant, les interprétations diffèrent. Pour les auteurs, ce n'était pas tant pour la vérité des faits, mais à propos de la façon dont ils voyaient Jeanne. Selon la pensée du moment ainsi que la conviction politique et religieuse de l'auteur, Jeanne apparaissait comme une sainte ou plus, comme une soumise servante de Dieu, ou comme une révolutionnaire émancipée.

 Le socialiste George Bernard Shaw écrit "Johanna" en 1923.
Les images de ce film sont à la fin de cette page!



Dans ce drame , "Henry VI," William Shakespeare décrit Jeanne comme une magicienne folle en qui il ne pouvait pas avoir facilement confiance. Dans le premier acte elle fût introduite au successeur du trône de Charles avec les mots "Elle a l'ancienne et profonde prophétie des neuf sibylles de Rome." Les hommes la rencontraient avec autant de fascination que de peur. Charles, qui était très impressionné par son habilitée à l'escrime, l'appela "amazone" ; pour l'Anglais lord Talbot elle est "un démon ou la femme d'un démon", ou une "sorcière". Les hommes dans le drame de Shakespeare son effrayés par Jeanne pour une bonne raison: elle a des pouvoirs magiques. La nuit, elle ramène le successeur de Charles sans défense et va bras dessus dessous avec lui dans le noir "comme deux tourtereaux". Elle envoûte le duc de Bourgogne avec ses mots, laisse l'Anglais dans la douleur et s'occupe du Français. Son interminable pouvoir est relayé au pouvoir de la magie noire. Maintenant "aidez-moi, charme et amulette, et décidez quelles pensées choisir, et signez avec moi pour les futures choses qui seront données." [Je ne peux pas trouver ce passage dans la pièce, mais cela ne sonnait pas très correct]. Le fait que Jeanne soit vraiment une magicienne assure sa capture. Ici Shakespeare la laisse dire " ma vieille magie est trop faible."

L'audience a appris qu'elle n'était pas seulement dotée de pouvoirs magiques, mais aussi qu'elle avait toujours un mauvais caractère, à la fin du cinquième acte. Juste avant sa combustion elle renia son propre père : "De malheureux mendiants! Ouvrier agricole décrépit! Je suis une descendance de sang noble! Tu n'est pas mon père et mon frère de sang!" à la fin Jeanne continua de dire qu'elle était enceinte et implora de ne pas être brûlée. Elle ne savait même pas si Charles, le duc d'Alençon, ou le roi de Naples était son père.


**William Shakespeare: le dramaturge Anglais à créé le rôle "Henry VI" pendant les années 1589-1592. Dans celui si Jeanne apparaît comme une sorcière et une magicienne.

Dans le travail de Shakespeare tout n'est pas historiquement vérifié; Jeanne n'a jamais dit qu'elle était une magicienne, elle ne fut JAMAIS amoureuse de Charles, elle n'a jamais renié son frère, et elle ne fut jamais enceinte malgré le dialogue. (Commentaires par Jenny-Jinya; cela devrait vraiment paraître clair que Jeanne a simulé une grossesse.) On peut peut-être se demander pourquoi Shakespeare a choisi de mettre tant de choses en avant. "Henry VI," était opposé à ce nationaliste contemporain prédominant. Shakespeare, né en 1564 à Stratford-on-Avon, vivait à une époque de divisions religieuses en Europe. Les Anglais Anglicans considéraient l'essentiel des Français catholiques comme des ennemis. Le caractère faible et démentiel de l'héroïne de nationalité Française va bien avec ce point de vue. Il est impressionnant de voir comme Shakespeare décrivit consciencieusement la perception Anglaise. Le poète voulait poursuivre une carrière. Il venait d'une famille de classe moyenne, son père était un homme d'affaire qui, en 1576 subit une crise financière. William devint d'abord un professeur, mais insatisfait, il décida à 32 ans de percer dans le domaine littéraire. En satisfaisant les esprits de cette époque il devenu l'écrivain le plus célèbre de Londres.

**La pièce de Shakespare "Henry VI" joué en 1980 avec le théâtre le studio de Munich (en haut): Jeanne démontre son dernier pouvoir de magie noire.

 

Friedrich Schiller ne disait pas exactement la vérité non plus. Dans ce drame, "La bonne d'Orléans," il esquisse un portrait de Jeanne qui la décrit comme une héroïne classique : vertueuse, polie et patriotique. Une Jeanne d'Arc combative dans des vêtements d'homme, sans 'sex-appeal'. Ne dites jamais à Schiller: Jeanne aurait du porter des vêtement de femme. Les seules choses quelle aimait étaient casques et armures. La virginité de Jeanne jouait un rôles important dans la pièce de Schiller. La vierge Mary - qui apparaît au lieu de l'archange Michael - lui dit, "une pure vierge accomplit de merveilleuses choses sur terre si elle résiste a l'amour terrestre." Aussi longtemps que Jeanne gardera sa pureté, elle aurait des pouvoirs magiques. Le successeur du trône, Charles, lui donna sans hésitation le commandement de l'armée; dans le combat pour Orléans l'anglais trembla avant d'être effrayé par la vue de Jeanne et ne put se défendre. La destiné de Jeanne prit un tournant tragique quand elle regarda les yeux de l'anglais Lionel et tomba amoureuse. En éprouvant ce romantique sentiment, elle perdit sa force. Elle cria, "qu'est ce que j'ai fais! J'ai brisé mon vSux!"

Maintenant tout parait se tourner contre Jeanne. Avec le couronnement à Reims elle est trahie par son père. Thilbaut d'Arc explique publiquement que sa fille a signé un pacte avec le diable. Charles exile Jeanne de son empire et l'enferme par la suite. A la fin du quatrième acte elle décide de s'échapper. Avec l'aide de dieu elle brise ses chaînes, et elle mourut honorablement au combat. Dans la scène finale elle disparaît, gravement blessée, sous son propre drapeau. Par ordre du roi, tous les drapeaux furent doucement abaissés sur elle. Schiller ne parla pas du bûcher. Le poète, qui naquit en 1759 à Brookmar sur le Neckar, voulait décrire dans cette "tragédie romantique" non pas la vraie histoire de Jeanne d'arc, mais un conflit classique. L'héroïne fut forcée de choisir entre deux responsabilités - la préservation de la virginité - ou l'inclination - dans le cas ou elle aimerait. En concordance avec l'image de Schiller l'inclination devait triompher, donc la dignité des personnes était jetée dehors. Jeanne est purifiée par l'exil et la captivité et elle meurt honorablement dans la bataille. Pourquoi l'abstinence est si importante pour Schiller ? On ne peut que spéculer. Il est possible que le poète, en écrivant "La bonne d'Orléans," ait été influencé par des expériences personnelles. On peut penser à des relations tumultueuses avec des femmes. En raison de cela, il lui était quasiment impossible de les courtiser. En 1787 il écrit à un ami: "je suis toujours resté isolé du monde, je dévorerai mes blessures sans joie."

 

**Dans la pièce de Bertolt Brechts "la sainte Jeanne de l'abattoir" joué en 1930 , Johanna Darkse bat contre les usines à viandes.** (picture: keystone)

 

L'histoire de la vierge inspira l'Anglais Bernard Shaw pour écrire "Saint Joan" - une chronique dramatique avec six scènes et un épilogue. Dans la pièce l'auteur, qui est né en 1856 à Dublin, décrit la visite de Jeanne avec le commandant de Vaucouleurs avant son exécution. Shaw sen tint aux faits historiques, mais écourta l'histoire. Elle ne resta pas longtemps à la cours du dauphin, mais fût directement nommée commandant en chef et alla rapidement à Orléans. L'auteur ne fît pas durer le procès et l'exécution. Jeanne reconnut rapidement que cette suppression ne servira pas à sa liberté et elle détruisit le papier avec sa signature.

Dans la pièce de Shaw Jeanne est une femme forte: sûre de soi, rapide, dure et une personne aussi accomplie que ses camarades d'armes. Le fait qu'elle jouait le rôle d'une femme libérée n'est pas un accident: Bernard Shaw c'est battu publiquement pour le démantèlement de la publicité des distinctions sociales et l'émancipation de la femme. Cinq années après avoir publié "Sainte Jeanne" il publia "Indication pour la femme intelligente du socialisme et du capitalisme." Le point de vue progressif de Shaw était controversé en Angleterre pendant le 20ème siècle. Dans la quatrième scène le chapelain exprime ce que les opposants conservateurs de Shaw pensent," pour moi, mon esprit de saint homme me dit que cette personne est une rebelle, et cela en est assez pour moi. Elle se rebelle contre l'église, parce quelle réclame la divine autorité du pape. Elle doit brûler, mais elle continue de contaminer la municipalité entière." Shaw montre que Jeanne est révolutionnaire, et en conséquence elle doit mourir. A la fin des six scènes elle brûle sur le bûcher mais pas complètement : son cSur n'est pas brûlé par les flammes car immortel.


Victor Flemming: En 1948, il réalisa le film "Joan d' Arc" d'après une pièce de Maxwell Anderson.

 

Dans celui ci elle apparaît de nouveau 25 ans après sa mort. La dernière partie de la pièce, l'épilogue, prend place en 1456 dans le lit de Charles VII. Dans son rêve, le roi voit son frère Martin Ladvenu, qui lui dit, "le jugement contre la vierge à été levé." Jeanne une représentante du pape est aussi apparue pendant les années 1920 et cela explique que Jeanne a été canonisée. Avec cela toutes les décisions des Prévôts devaient être prises pour une bonne fin, mais l'histoire prend un ton étonnant: Jeanne veut retourner sur Terre. Cependant, comme le peuple l'a prévenue elle sera seulement brûlée de nouveau. "Nous ne te suffisons pas encore," lui explique son ancien compagnon d'armes Dunois. La fin de l'épilogue avec l'exclamation désespéré de la vierge: "Oh Dieu qui a créé cette superbe terre: Combien de temps va t'il passer avant qu'elle ne reçoive tes saints? Combien de temps, oh Dieu, combien de temps?"

 

*Anouilh mit la naïveté enfantine de l'héroïne au premier plan. Avec un tour dramatique l'auteur donne une fin heureuse à la pièce "Jeanne ou l'alouette" .

 

Bertolt Brecht s'est vraiment investi sur l'histoire de la bonne d'Orléans. La pièce montre la vie authentique de Jeanne d'Arc "une complète et authentique Jeanne d'Arc à Rouen en 1431." (la pièce que Brecht a écrite pour l'ensemble de Berlin repose sur une pièce radiophonique de Anna Seghers). Brecht y décrit l'interrogatoire qu'a dû subir Jeanne. Les intonations de sa voie et de ses ordres correspondent mots pour mots à ce qui est écrit plus bas dans le protocole Episcopal. Entre l'explication narrative de l'histoire, Brecht laisse les personnages s'exprimer. Au marché quotidien de Rouen, on parle de virginité. Par exemple, Jeanne dit "cela veut dire que Lady Bedford la convaincue elle même qu'elle était une vierge. Cela veut dire que, à coté, son époux, notre bon Duc de Bedford, par une opinion ouverte s'est aussi convaincu lui même." Dans une autre scène une vendeuse de poisson parle avec un fermier. La vendeuse dit, "il est triste qu'elle soit une sorcière parce qu'elle se bat contre les Anglais." Le fermier dit, "ses voix viennent du diable !!" la poissonnière dit, "Bah, ce que sa voix dit, cela n'a pas l'air différent de ce que tous le monde dit, les anglais doivent quitter la France !"

Ces scènes ont ,en premier temps, l'air de discutions hasardeuses, cependant, la première impression est décevante. "La voix du peuple" joue un rôle déterminant dans la pièce de Brecht c'est la réelle explication du mythe de Jeanne: LA voix qu'a entendu la vierge n'était pas celle des saints mais du peuple. Le fermier qui parle dans la dernière scène met cela au clair:

 "Cela c'est passé de cette manière: premièrement elle à couru vers l'ennemi, et elle fût attrapée. Et quand elle s'assise dans la tour à Rouen, elle n'entendit rien de plus de nous et elle devint faible comme toi et moi. Elle c'est elle même rétractée.

 


Peter Iljitsch Tschaikowsky composa un morceau musical pour l'héroïne Française avec l'opéra "Jeanne d'Arc" (1881.)

"Mais quand elle se rétracta, les gens simples de Rouen se fâchèrent contre elle et frappèrent les têtes des Anglais de rage jusqu'à ce qu'ils saignent. Elle se retrouva dehors, personne ne sait comment, et par conséquent elle gagna à nouveau sa bravoure. Elle reconnut que le tribunal n'était pas plus un champ de bataille que les tranchées d'Orléans. Et par conséquent de sa plus grande défaite elle tira sa plus grande victoire. Quand sa bouche ne dit plus rien, sa voix fût entendue."

Avec cette scène finale, le socialiste Brecht, né en 1898 à Augsbourg et décédé en 1956 à Berlin Est, donna un nouveau sens à la mission de Jeanne d'arc: La France ne doit pas sa liberté à dieu, mais au peuple. Dans le passage le plus connu de cet opéra de Jeanne d'Arc, "Saint Jeanne de l'abattoir," Brecht dévie assez loin de la vraie histoire de la vierge. Johanna Dark vivait dans une classe laborieuse de Chicago. Elle ne se battit pas contre les soldats Anglais, mais pour les grèves, et contre l'exploitation du peuple qui a faim - en faisant court, contre le capitalisme, dans un système économique inhumain. Malgré ce détail, il y a beaucoup de parallèles dans la pièce de 1929 entre la Jeanne historique et moderne. Les deux croient en la justice de Dieu et ont des visons. Jeanne d'Arc entendit des voix et Johanna Dark se vit à la tête d'une armée a travers chicago. "Avant le matin, nous iront de voisinages en voisinages prendre la ville de Chicago et nous allons montrer notre misère au monde à l'aurore."


**Anouilh mit la naïveté enfantine de l'héroïne au premier plan. Avec un tour dramatique l'auteur donne une fin heureuse à la pièce "Jeanne ou l'alouette" . ** 

 

En dépit dune différence de vision de la chose, la Jeanne de l'abattoir ressemble exactement à ses homologues et cela n'enlève en rien son pouvoir. "Je t'ai entendu dire que cela n'allait jamais changer. Les erreurs dans ses mots vont toujours exister. Cependant, je te le dit, un leader doit marcher et ne pas regarder en arrière, et porter haut les tanks et les cannons; et les avions doivent voler et les navires de guerre voguer sur la mer pour gagner un plat de soupe pour le peuple." Exactement comme Jeanne d'Arc, Jeanne Dark demanda l'aide du roi. Le "roi de la viande ", le propriétaire de l'abattoir, supporte aussi son combat au début, mais la trahit par la suite. Dévouée aux "chapeaux de pailles noirs" qui restaient fermement levés derrière elle au début, ces derniers partirent eux aussi à la fin. Et par conséquent la destiné de "Sainte Jeanne de l'abattoir" finit tragiquement. Elle mourut d'une pneumonie à l'âge de 25 ans. Cependant ça légende continua de vivre.

Jeanne d'Arc est toujours canonisé, élevée au rang de championne par le "roi de la viande. « Nous voulons la pousser vers le haut comme une sainte et la couvrir d'estime. Dans le cas contraire nous saurons montrer que l'humanité a une grande valeur pour nous." Le cynisme de cette canonisation soulève le parallèle entre la Jeanne d'Arc historique et la Jeanne d'arc moderne. L'église qui a brûlé Jeanne comme une sorcière lui fait maintenant louanges de ses actions, les capitalistes qui l'ont oppressée, dans la dernière scène, enterrèrent Jeanne avec des larmes d'émotion dans les yeux. La ressemblance dans la scène finale avec la pièce de Schiller n'est certainement pas un accident... Pour le français Jean Anouilh, Jeanne d'Arc est le symbole de la liberté de la France. Donc, "Jeanne d'Arc ou l'alouette" est une pièce sérieuse et patriotique- en particulier si l'on considère que Anouilh la publiée en 1953, juste après la seconde guerre mondiale. L'auteur la appelée lui-même une comédie. Il y avait de la crédibilité là où dans "Jeanne ou l'alouette" il y avait l'usage de l'ironie et de l'humour.


**La "Bonne d'Orléans" de Schiller dans une représentation au théâtre Shimmer de Berlin (1984). Quand Jeanne tombe amoureuse et ainsi perd son innocence, sa force diminue. Elle ne mourut pas sur le bûcher, mais sur le champ de bataille.

Dans le premier acte, Warwick veut que Jeanne soit exécutée immédiatement, mais les autres personnes présentes décident qu'elle devrait avoir l'opportunité de tout révéler. Et ainsi sa vie entière devra être dévoilée une fois encore depuis son enfance à Domrémy jusqu'au moment où elle livrée au bûcher. Les flammes s'embrasent déjà, Baudricourt tombe sur la scène et stoppe l'exécution. Il explique qu'ils ont oublié de jouer le couronnement. L'omission est corrigée, et donc la scène se termine gaiement. "la vrai fin de l'histoire de notre Jeanne, la vrai fin qui n'est jamais arrive à la fin, la seule fin possible est comme les livres l'on décrite et répété encore et encore, même si notre nom fût longtemps oublié, cela n'est pas la petite fille obsédée de Rouen - c'est l'alouette haut dans le Paradis, c'est Jeanne de Reims dans sa radiance et sa gloire."

** Friedrich Schiller: Le prince, poète Allemand était aussi fascine par les figures héroïque de Jeanne. En 1801 il écrit sa pièce, "La bonne d'Orléans."

 

Jeanne d'arc est une femme moderne dans la pièce de Anouilh, intelligente et émancipée avec un esprit saint, qui ne croit pas aux miracles. Baudricourt et Charles, le successeur du trône, expliquent que ce n'est pas vraiment un problème si Dieu la envoyée ou non : "tu te dis à toi même, elle est rien si ce n'est une fermière habituelle. Mais accepte ce fait, qu'elle a vraiment Dieu à ses côtés, et que rien ne peut l'arrêter. Et si dieu est avec elle ou non, la question demeure ... Ne devrait elle pas demander ce dont ont besoin les soldats au final ? Il ont besoin de la victoire pour leur drapeau, une personnalité qui leur donne du courage, et prouve que Dieu ne les a pas quittés." Ainsi, le grand secret que Jeanne avait confié au successeur du trône fut révélé par la travail de Anouilh. Le principal personnage explique simplement comment un seul homme peut vaincre la peur. "J'ai simplement agit comme si je n'avais pas peur. C'est tout le secret, Charles." Le fait que Jeanne soit vierge ne joue pas un rôle majeur dans cette pièce.

Staging
 

** L' opéra de Tschaikowsky, "Jeanne d'Arc," joué en 1989: Encore aujourd'hui l'opéra est joué alors que d'autres pièces sont tombées dans l'oubli.

Les acteurs névoquent ce sujet que lors dun passage de la pièce. Le poète Warwick explique quel est le secret de la virginité. "La virginité est un état généreux et miraculeux. Nous les hommes nous aimons ceci. Malheureusement, dès que nous en rencontrons une nous voulons lui ôter sa virginité et la transformer en femme, et alors nous sommes désappointés quand le miracle sachève." On peut assumer le fait que Jean Anouilh, qui est né en 1910 à Bordeaux et avait déjà 24 ans, était un bon auteur, et qu'il connaissait bien ce dont parlait Warwick.

** Ingrid Bergman jouait la sainte Jeanne dans le film de Flemming. L'actrice était promise pour le rôle. Le film comportait certaines scènes étonnantes au niveau d'Hollywood. Six années plus tard Ingrid Bergman Joua le rôle de Jeanne d'Arc derrière les caméras, cette fois ci sous la direction de son conjoint Roberto Rossellini. (picture AKG)