Reims

Journal de bord REIMS Jour 3 Des Orléans jusqu'à Reims "Au revoir Orléans, Ô toi, jolie ville de ce monde. Stressée, sans aucune impression de sommeil ni de dépression, nous nous sommes assis, dans l'auto, non, dans SON auto, en dévergondant, sur ce chemin encombré. Personne n'a remarqué que la radio de l'auto jouait, parce que mon père sacrait tellement, parce que l'on ne trouvait pas ce qu'il a surnommé "la maudite putain de REIMS " ou aucune pancarte indiquant le chemin vers Reims. On ne faisait que circuler en rond autour de Paris. Nous avions conduit 3 heures. En cercle. Toujours et toujours autour de Paris. et juste un peu avant que nous atteignions les 4 heures,  mon père m'écoutait et questionnait les gens qui circulaient sur le chemin. Finalement, nous avions eu une merveilleuse idée après 30 minutes de réflexion : Regarder notre superbe carte de route, tachée de café et quasi jauni! Je n'en sais pas plus comment il put se passer, mais soudainement, il y avait des indications "REIMS" sur le chemin! Nous étions enfin dans la bonne direction! Et maintenant, je peux entendre la radio! Suite aux trois heures cherchant la bonne voie vers Reims. De temps en temps, nous nous étions perdus de rues, et mon père n'avait aucune alternative, sauf de s'adresser et déranger les employés d'une station service pétrolière. Ces gars là étaient totalement malades! "Où voulez-vous aller? À Reims? La ville où Jeanne était la couronne du Roi?! Où ma Grand-mère habite et où j'allais à l'école dans ma petite jeunesse?! La ville qui est 200 kilomètres plus loin d'ici ?! Non, j'en ai jamais entendu parler..." Et ON L'A EU!!!! Pendant ce temps, mon père fut en manque de jurons et nous avions simplement conduit dans les quelques ruelles, par pur plaisir, tout en attendant ce qui se passerait ensuite. Qu'est-ce qui se passerait ensuite? REIMS voyons! Ah, oublie la carte, oublie les pancartes, et surtout, oublie les employés de la station service. C'est le moment d'utiliser avec fierté notre intuition et nos nerfs vifs! Alors nous sommes arrivés à Reims très tard durant un Dimanche, criant de joie, crachant le café sur les cartes qui nous restaient, et parce que c'était tellement drôle, on avait trouvé aucun stationnement! Cela avait pris 20 minutes, AUSSI. Alors que nous nous perdions dans les alentours, mon père était vraiment, mais vraiment, fou par dessus la tête. Il était en train de radoter à une pauvre femme avec son chien, avec son mauvais accent anglais!!! Elle avait seulement indiqué à mon père, un tournant qu'il fallait prendre, un tournant lequel nous avions jamais pris, vu que nous avions toujours pris le sens contraire de celui-là depuis une bonne demi heure! Donc c'est pour ça, que l'on recommence au tout début ENCORE! ENFIN! On était devant la grande Cathédrale de Reims! Proche de la cathédrale, il y avait une autre statue de Jeanne. J'ai pris une bonne centaine de photos d'elle, et, mon père est arrivé à me tirer de cet endroit. La cathédrale de Reims, quelle trésor! Ma petite église chez moi rentrerait 20 fois dans celle-là! Aussi, dans cette cathédrale, il y avait un petit kiosque, et cette fois-ci j'ai acheté pleinement, j'en ai vidé le kiosque, et dépensé beaucoup d'argent! Après avoir fini mes achats (avec des personnes qui me regardaient croche) Je suis allée jusqu'en au. Je ne savais pas où était la statue de Jeanne, mais tout me poussait vers le bon chemin. À vrai dire, j'étais, vers le fin fond du bâtiment, dans le site à la gauche, face à une belle et magnifique statue de Jeanne d'Arc. Quelques personnes se sont arrêtés de venir devant moi, parce qu'ils se promenaient autour si souvent, et à chaque fois qu'ils revenaient, j'étais toujours assise ici! :D Drôle non? Après ce long moment de ''transe'', nous avons décidés de découvrir le reste de la cathédrale. OH mon dieu, quelle belle cathédrale, c'est surprenant! Mais j'étais toujours aussi bizarre, c'était difficile pour moi de rester 2 mètres seulement de Jeanne. J'ai eu la soudaine envie de pleurer et de me retenir contre le sol quand mon père a prononcé les mots maudits : ''Alors, tu veux dormir ici?!?!?'' et m'a tiré par le bras. Rendus dehors, nous étions en train de se diriger vers un AUTRE magasin de souvenirs! (Magasinage!) puis ensuite, retourner dans l'auto. C'était Dimanche, rien n'était ouver cette journée là, et il fallait que nous nous rendions à Cologne.